ENS/Paris 7 Exchange

Students in 2013
ENS Lectrice, Esther Cyna, with her French 203 class, Spring 2013.

For several decades, the Department has welcomed 2 graduate exchange students every year from our partner institution, the École normale supérieure (Paris-Ulm, Lyon).  The following information is directed towards ENS students who wish to apply for this 1-year exchange program. It is co-written with our alumni, in our two working languages.

Depuis près de 30 ans, des élèves des Ecoles Normales Supérieures se rendent à Duke pour une année universitaire en tant que lecteurs et lectrices de français. Cet échange permet à de jeunes étudiants et chercheurs de découvrir la vie universitaire américaine dans des conditions idéales.

Description          

Le poste de lecteur à Duke est géré par la commission mobilité internationale de l'ENS. Les étudiants qui souhaitent postuler doivent constituer un dossier selon les modalités de l'école.

Le poste est rémunéré  pendant les 10 mois de l'année universitaire, d'août à mai.  (L’étudiant(e) doit donc être sans traitement lors de l'année à Duke).  On travaille au sein de la section française, dans le département d’études romanes.

Pour les dates exactes de la rentrée, ainsi que celles des vacances, nous vous invitons à consulter le calendrier universitaire de Duke.

Enseigner          

Les lecteurs de l'ENS enseignent un cours de français 203. Afin d'être formés et encadrés, les lecteurs de l'ENS suivent un cours de pédagogie des langues étrangères au premier semestre.

French 203 est un cours de niveau intermédiaire, qui correspond au troisième semestre de français. Il est difficile d'établir une comparaison avec la France, car un semestre de langue aux États-Unis est une période d'apprentissage intense. En arrivant en 203, les élèves de Duke s'expriment bien, font des phrases, écrivent et lisent sans trop de problèmes. Le cours reprend les bases de la grammaire. Le rythme est très soutenu : les cours ont lieu trois fois par semaine, le lundi, mercredi et vendredi, et les étudiants remettent des devoirs à chaque séance.

La méthode d'enseignement est communicative, et le cours est donc dynamique et interactif. Les activités favorisent la participation des élèves et le travail en groupe, et ils progressent très rapidement. 

Les lecteurs participent également aux activités culturelles du Club de Français, French @ Duke, notamment la Table Française, une heure de conversation en français avec des étudiants de Duke, qui a lieu toutes les semaines.

Esther Cyna, lectrice 2012-2013 : "J'ai adoré enseigner le français. J'avais 20 ans quand je suis arrivée à Duke, et les étudiants ont à peu près le même âge (18 – 22 ans), donc j'appréhendais un peu. Dès les premières minutes du cours, j'ai compris qu'il n'y aurait aucun problème. Les élèves sont extrêmement motivés et travaillent beaucoup. J'ai surtout était bluffée par leur participation: je m'attendais à des élèves plutôt inhibés, puisque parler une langue étrangère avec un accent n'est pas évident. Mais au contraire, les élèves intervenaient tout le temps et parlaient français entre eux dans la salle de classe.  J'ai eu des très bons groupes pendant les deux semestres. Encore aujourd'hui je reste en contact avec certains d'entre eux. "

Les Ressources

L'année passée sur le campus offre des avantages qui vont bien au-delà de l'expérience de lectrice. Le catalogue des bibliothèques de l'université est accessible à tous les étudiants et membres du corps enseignant (http://library.duke.edu). Cette ressource est considérable pour des jeunes chercheurs et chercheuses qui occupent le poste. Les lecteurs et lectrices ont également la possibilité de suivre des cours en auditeur libre, dans la limite des possibilités offertes par leur emploi du temps et sous réserve de l'accord des professeurs. De plus, le musée universitaire, le Nasher Museum of Art, comprend une collection impressionnante et organise des expositions de très grande qualité.

Caroline Miller, lectrice 2013-2014: "Suivre des cours m'a beaucoup aidée pour mon mémoire sur le Patriot Act. J'ai pu assister à un cours de droit et un cours sur le terrorisme ; les professeurs étaient passionants et les discussions m'ont beaucoup éclairée. "

Esther Cyna, lectrice 2012-2013: "L'accès privilégié à tous les ouvrages qui vient avec le statut de lecteur est un atout certain qui m'a beaucoup aidée lors de la rédaction de mon mémoire de M1. Aujourd'hui encore, les bibliothèques et archives de Duke constituent une ressource majeure pour moi : mon expérience à Durham fut tellement positive que la ville fait aujourd'hui l'objet de ma recherche. Je travaille sur l'histoire des lycées publics de Durham pendant la déségrégation, plus précisément, je m’intéresse aux transformations culturelles des lycées lors de cette période charnière, à travers l’étude des activités extra-scolaires. Cela me permet d’étudier les liens entre communauté et environnement scolaire, et de me concentrer sur des acteurs souvent oubliés : les enfants et les adolescents qui furent au cœur de l’intégration. Le choix de Durham et de la Caroline du Nord est directement lié à mon expérience en 2012, mais la ville constitue surtout un terrain fascinant puisque la communauté noire de Durham s’est soudée autour d’institutions-clés, dont le lycée de Hillside. Pour un sujet aussi précis et ancré localement, les recherches seraient presqu'impossibles sans le travail mené par Duke pour conserver les traces du Durham historique."

Vivre à Durham

La ville

Durham est une ville de Caroline du Nord qui fait partie du Research Triangle, une région très active dans la recherche scientifique, qui comprend les trois villes de Raleigh, Durham, et Chapel Hill. De nombreuses universités sont concentrées dans cette région : UNC Chapel Hill, NCCU, NC State, et bien sûr, Duke.

Durham est une ville complètement différente de ce qui existe en France. L’environnement est plutôt rural, même s’il y a un centre-ville. Différents pôles concentrent les activités : Duke, l’hôpital de Duke, le site historique de American Tobacco…

L’histoire de Durham est très intéressante, notamment pour sa renommée dans le secteur du tabac et pour sa communauté Afro-Américaine, célèbre pour sa croissance économique autour de NC Mutual Life, et pour son militantisme lors du mouvement des droits civiques.

Les transports 

Il existe plusieurs types de transports à Durham: les bus de Duke qui desservent tout le campus (East, West, Central), les bus de la ville (DATA buses), et le circuit touristique gratuit (Bull City Connector). Ces transports, s'ils correspondent à ce que l'on peut attendre d'une ville américaine, restent très limités comparés aux villes française, car la voiture est le moyen de transport le plus utilisé. Le vélo est également un moyen de transport très populaire.

Pendant votre année à Durham, vous aurez l'occasion de voyager aux États-Unis selon vos envies. L'aéroport de Raleigh-Durham se trouve à une demi-heure en voiture de Duke. C'est un aéroport international, et il dessert l'intégralité des États-Unis. Durham a également une gare ferroviaire, Amtrak qui se trouve juste à côté de la gare routière.

Se loger

Il n'est pas difficile de trouver un logement à Durham. De nombreux sites d'annonces répertorient les offres : Craisglist et la version de Duke, DukeList. Nous vous invitons à contacter le lecteur ou la lectrice de l'ENS sur place au moment de votre recherche, il ou elle aura peut-être des conseils, ou pourra même vous mettre en contact avec ses propriétaires actuels.  Si vous cherchez vous-mêmes, il est conseillé de ne pas trop s'éloigner du campus pour pouvoir s'y rendre aisément. Ainsi, les quartiers autour de East Campus sont idéaux : ils sont près du centre ville, de East Campus, et permettent de se rendre au campus West très facilement avec les bus gratuits de l'université qui font le trajet en continu.